Le grand come-back de la mosaïque, ou céramique architecturale Née il y a des millénaires, la mosaïque est d’abord utilitaire, en tant que pavement protégeant de l’humidité, avant d’être un art décoratif figuratif. Entre la deuxième et la troisième dimension, elle animera ainsi la surface à décorer avec des jeux de matières et de lumières et, plus charnelle que la peinture, jouera avec le relief de multiples matériaux: pierre, émail, verre, marbre, terre cuite, puis bois, métal, etc. Oubliée après la Renaissance, l’Art Nouveau en relance la mode avant de disparaître une fois de plus. Au début des années 60, le collectif pluridisciplinaire l’OEUF-Centre d’Etudes la remet au goût du jour. Architectes (Jean Piantanida, Pierre Puccinelli, Roger Brusetti), mosaïstes et sculpteurs (Charles Gianferrari, Lazaretto, Pighin, Ferdinando Staffetta et Sergio Moruzzi) réalisent alors des oeuvres commémoratives ou ornementales à grande échelle (Palais des festivals à Cannes, pavill
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